Je lisais tranquillement le journal dans ma maison, un fin sourire apparaissant au niveau de mes lèvres. Encore une fois, personne n'avait vu ma présence en ce soir, où j'avais fait la rencontre de la merveilleuse et pimpante Elisabeth North, il ne me suffit de quelques minutes pour avoir sa confiance et qu'elle m'explique sa vie dans les détailles. Suite à une terrible maladresse de ma part où, j'avais fais tomber son chapeau à ses pieds, non loin du début de la construction du Tower Bridge. Commença alors par une approche timide, où je m'excusais mille-fois pour ce geste. Puis peu à peu, nous parlâmes de tout et de rien... Elisabeth disait qu'elle adorait la lecture et aurait tant aimé participer au voyage qu'elle pouvait découvrir seulement à travers les écrits. Pauvre petite chose, elle semblait être si seule et si triste. A l'entendre parler, j'éprouvais un peu de pitié et ne savait si j'allais commettre mon plan infâme contre cette demoiselle... Mais par malheur, sa tête se cogna contre la rambarde avant qu'elle ne chute de l'avant et tombe dans l'eau !! Pauvre petite, j'ai tentée de la rattrapée, mais en vain... ~

Cependant, sa compagnie ne me déplaisait pas. Elle me faisait étrangement rappelée ma mère qui avait tant voulu changer son destin elle aussi. Elle ne désirait pas voyager, non, elle ce qu'elle voulait, c'était de ne plus vivre avec mon père qui se montrait plutôt brusque avec elle. Il était une vraie masse et s'il le voulait, il aurait pu la casser en deux comme une brindille tellement qu'elle était si frêle et petite. La maigreur ne montrait en rien sa pauvreté.. : nous étions une famille aisée, mais c'était plutôt par désespoir qu'elle ne mangeait rien. Sans parler des bleus que l'on pouvait retrouver un peu partout. Elle faisait peur à voir, mais fort heureusement, elle restait à la maison pour ne pas faire honte à la famille... Je n'étais qu'un gosse lorsque je voyais mon père battre ma mère. Je voulais la protéger malgré mon jeune âge.. Au départ ! Mais les années passèrent et peu à peu je commençais à voir qu'elle devenait folle, qu'elle se réfugiait au fond d'elle-même et agissait bizarrement et que donc, si elle recevait des coups, c'est parce qu'elle faisait des bêtises. Mais je voyais bien qu'elle souffrait, chose que je n'appréciais pas. Mais enfant, on ne peut faire grand chose. Pendant ce temps, j'avais l'impression d'être une décoration au milieu de la pièce, spectateur de cet horrible scène, avant que mon père ne se décide à me faire sortir de la pièce pour ensuite me rechercher quand c'était finit, criant de sa voix grave : " Va consoler ta mère, elle pleure... encore !! "

Et plus les années passent et plus leur état s'aggravait. Ma mère finit par être découvert dans la maison, le visage terrifiant, les cheveux sec et mêlés en d'horrible nœud d'un blond décoloré et se regard si inexpressif qui se contentait de vous regarder sans la moindre émotion. Silencieusement. Juste vous fixer. On l'avait attaché dans une pièce pour qu'elle évite de créer des dégâts dans la maison. Je n'avais que 17 ans à ce moment là.. Avec la tel éducation que j'avais eus, je pensais que c'était sûrement la meilleure des choses pour la garder. L'enfermer, mais au moins elle était encore avec nous. Je me disais qu'également mon père avait peut être encore un peu d'amour pour sa femme pour la garder prêt de lui comme on chérit son plus précieux des objets. Il n'arrêtait pas de me répéter... " Non ! Elle n'ira pas à l'hôpital psychiatrique..!! Ça ne ferait que de la rendre encore plus malade qu'elle ne l'est déjà..! ". Oui mais voilà, on la retrouva et mon père fut également considéré ainsi pour ne pas avoir eut l'idée de l'aider alors qu'elle nous quittait mentalement, petit à petit. Je finis par me retrouver sans parent et bien que mon père n'avait fait qu'agir en monstre, j'avais tout de même eus besoin de lui par la suite.. Grandissant dans un monde où je n'ai eus point le temps d'apprendre beaucoup de choses. Peu à peu, je me laissais tenter par les vices que me présentait les gars de la ville dans les pires bas-fonds qui soient. Je m'étais fait un ami là bas, qui venait dans l'un de ces bars pour assouvir dirons nous... Quelques pulsions avec les femmes de joies que l'on pourrait y retrouver. Il m'aida à m'en sortir de la plus mauvaise façon qu'il soit. Mais au moins, je me disais que je ne finirais point dans le caniveau. Je commençais peu à peu m'implanter difficilement et à retrouver l'aisance qu'avait eut mon père et ma mère par le passé.

Et peu à peu, je me vengeais de ce que j'avais subis étant enfant... Sur les autres. Je m'étais dis que je n'avais pas mérité ce terrible sort alors ça allait être la même chose pour les personnes dont j'allais rencontré. A commencé par "mon ami" qui lui, abusait charnellement les femmes, s'en suivit de la fille que je retrouvais avec lui dont je jugeais comme un blasphème pour utiliser ses charmes à des fins pathétiques. Puis s'en suivit de nombreux meurtres ensuite. Bientôt, tout Londres tremblait de tomber sur ce criminel qui tuait sans pour autant connaître les personnes qu'il a rencontré.. Sauf une. Mais qui le savait ? Personne ! A chaque fois qu'une meurtre était commis, la police devait essayer de contenir la foule qui frémissait rien qu'à entendre ou a voir le nom dans les journaux "Theodore", plus couramment appelé "Ted". L'assassin restait à ce jour mystérieux et organisait ses crimes avec précision. Rien ne le permettait de l'arrêter, c'était le Chaos... Mais il y avait bien sûr toujours Monsieur tel ou untel qui voulait prouver sa professionnalité dès qu'il en avait l'occasion.. Pour ensuite bien évidemment échouer. Ah ! Je m'en réjouissais, je rigolais à chaque nouvel article, je m'amusais à voir les passants le lendemain d'un meurtre affiché une mine des plus grises. Et au combien je me retenais pour ne pas susurrer à l'oreille de l'un d'eux : " Non ma petite, tu ne sera pas la victime de Ted ce soir... ". Cette nouvelle vie construite par des massacres était quelque chose de sublime : à présent, j'avais l'impression de contrôler tout Londres.

Mais cette impression d'être le roi de la capitale ne semblait pas plaire à tout le monde... Un soir, alors que je sortais d'un restaurant, dont la nourriture est d'une qualité exquise, au bras d'une grande demoiselle du nom de Gladys Lizz. Un étrange inconnu vint nous faire barrage. Pour la première fois de ma vie, je dois bien vous avouer que cet homme me faisait froid dans le dos. Il paraissait noble et avait d'ailleurs une tenue qui concourrait à la mienne, sans parler de ses longs cheveux blonds si propre, de sa mine pâlotte.. Mais surtout de ses grands yeux rouges ! Mon dieu qu'il était monstrueux ! Au départ, je demandais poliment ce qu'il désirait de nous, pourquoi avait-il voulu nous arrêter, mais il ne répondit pas. Alors je décidais de me montrer plus menaçant mais... mais la suite devint floue. Il me semble qu'il m'a mordue au niveau du cou, avant que je ne tombe sur le sol, me débattant tel un vermisseau.. Une douleur atroce, j'avais l'impression de brûler de l'intérieur.. Et puis... Plus rien.

Lorsque je me réveillais quelques jours plus tard, je me retrouvais dans un hôpital non loin de l'endroit où l'homme attaqua cette chère Gladys et moi-même. Mon dieu comme ce fut si atroce ! Et c'est à peine si je comprenais ce qui était entrain de ce passer.. Alors que le docteur qui me vit debout - plus ou moins - en pleine forme, il commença à me parler de ce qui s'est passé. Il dit que ma compagne à été retrouvé morte à côté de mon corps sans vie, tandis que l'assassin avait prit la fuite... " C'était p'têtre Ted... " disait-il. Puis il s'arrêta subitement, remarquant que malgré le fait que j'arrivais encore à tenir debout, j'étais bien pâle pour un vivant... Sans parler de mes yeux rouges à en faire trembler plus d'un ! Mon dieu, peut être était-ce une infection pensais-je. A vrai dire, j'avouais que je me retrouvais pas au mieux de ma forme. J'avais si faim.. Ma gorge brûlait tellement j'avais faim, et le Médecin semblait convenir en tant que tel à ce moment là. Ni une ni deux, à une vitesse et une force incroyable, je le mis en charpie laissant délivrer tout son sang qui se trouvait à l'intérieur de son corps.. Et je bu.. A n'en plus finir... Mais mon dieu, était-ce le délire à cause de la fièvre qui me délivrait ces terribles images !? Même si je fus habitué au sang lors de mes crimes depuis longtemps, je ne pus supporter ce spectacle plus longtemps et je pris la fuite à toute vitesse...

Depuis ce temps j'ai enfin compris ce que j'étais vraiment : un vampire. Condamnée à errer pour s'abreuver encore et encore, sans but ni fin. Au départ j'avais si peur de ce que j'étais venu, mais au final, je me disais que cela ne pouvait que m'aider à commettre mes crimes ! Et c'est ce que je fis... Je continuais sans jamais m'arrêter, bientôt, les journaux ne parlaient que de ça et on avait bien cru que Londres allait connaître sa fin. Je ne m'arrêtais plus, j'étais de nouveau maître de Londres, maître du monde... Et qui plus est, j'avais fais la découverte d'un pouvoir extraordinaire : celui de mutiler les gens sans même les toucher. Alors, cacher dans un coin de rue, je l'utilisait inutilement sur un passant qui commençait à hurler, à courir dans tout les sens, pensant qu'une force maléfique l'attaquait en le griffant... Jusqu'au dernier soupir. Bref, je m'amusais de nouveau. Malheureusement, j'avais beau faire des massacres à tout bout de champ, j'appris que je ne pouvais pas tout faire. En effet, une famille gouverne les vampires et ils étaient en droit de m'exécuter si je devenais un tantinet gourmand, risquant de révéler le secret aux mortels.

Mais je n'arrivais pas à contrôler mes actions. C'était plus fort que moi. Dès que je m'étais abreuvé d'une personne, je ne pouvais m'empêcher de m'en abreuver d'une autre, avec toujours ce même délice dans la bouche. Alors qu'importe si cela pouvait me conduire à la mort, au moins je mourrais heureux ! Même si en réalité, j'en serais plutôt triste de recevoir un tel sort. Fort heureusement, c'est par l'arrivée de la jeune vampire Coréenne Liu Kyung-Soon dans ma vie qui changea la donne. Elle m'aida à contrôler ma soif pour que je ne sois point conduit par mes pulsions sanguinaires. Nous fîmes connaissance et nous devînmes de très bons amis... Malheureusement, elle ne put rester plus longtemps en Angleterre pour revoir son clan, on s'est alors dit au revoir et depuis, je ne l'ais plus jamais revu...

Finalement, ma route se poursuivit... Pas que je n'aimais point l'Angleterre mais après tant d'année, je n'avais jamais entendu parlé d'une famille qui avait osé faire parler d'elle dans les livres risquant donc elle aussi de se faire tuer par les Volturi ! Cette famille, les Cullen... Sont d'après ce que j'ai entendu, une famille composée essentiellement de vampires végétariens. Quel courage ! Moi qui n'arriverait pas à me lasser du sang humain. Seulement, je pense que je mérite bien mieux la célébrité qu'eux et fus plutôt agacé de voir qu'ils n'auraient plus au droit de survie s'il dévoilait la vérité aux humains. Je suis donc allé voir ce qui se tramait chez eux, du moins je me suis installé à Forks dans une petite maison abandonnée dites hantées, afin d'en savoir plus sur eux... Et puis, je ne m'amuse pas moins à traquer mes victimes au cœur de la nuit. Parfois même j'en ramène chez moi pour jouer un peu avec avant de les dévorer... En espérant que ce terrain de chasse me plaît !

La P'tite Mouette ♔ 17 ans /o/ ♔ DC de Campbell R. Page ♔ Trop Zolie <3 ♔ Il ne faut jamais se fier aux apparences !